Dans le bosquet comestible, zone collective du jardin, pas d’arrosage. La végétation sauvage “maîtrisée” telles que les ronces, la potentille rampante, le liseron (uniquement des plantes détestées par les jardiniers conventionnels 😐) nous servent de couvre sol vivant et conservent l’ombre, la fraîcheur et l’humidité au pied des plantes cultivées. En se décomposant, car nous en arrachons de temps en temps quand elles se montrent un peu trop entreprenantes, elles enrichissent le sol. Par leurs racines elles contribuent à aérer et à ameublir le sol même en cas de grosses pluies battantes ainsi qu’à multiplier la vie souterraine en favorisant les micros organismes (mycorhizes, bactéries, micro faune etc.…). Bien sur les limaces et les escargots prolifèrent aussi (et nous mangent pas mal de jeunes plantes) mais ils ont également leur rôle à jouer en éliminant les champignons pathogènes et en favorisant les bons.

Le petit chêne vert (Ilex ballota) bien au frais entouré de potentille rampante et de liseron.

Ainsi que le petit poirier de 3 ans.

Pêcher et groseiller les pieds à l’ombre et bien nourris par une terre toujours riche et humide.

Les herbacées également prolifèrent, ici tanaisie et escholtzia.

Et là fenouil, raifort et agastache.

Et encore là grande camomille, mélisse, nigelle, sédum etc….

La vigne a les pieds au frais sous cet andain recouvert de liserons et de ronces.

Ainsi que les framboisiers.

La poirée en graines, la menthe en fleurs, les nigelles en graines etc…

Ici un cardon, un gattilier et encore de jeunes arbres fruitiers entourés de potentilles, de ronces et de liserons. Merci la nature, et vive la biodiversité!